Tu n'es qu'un poète...

Hélène Gordon, lorsqu'elle quitta Philippe Soupault :

"Je te quitte pour Pierre Lazareff qui me donne les moyens de réaliser Elle. Toi au fond, tu n'es qu'un poète..."

Le Figaro, 16 février 2006

Comments

[Jacques Layani]

Message précédent : Jacques et non Martine.

[Martine Layani L]

Non non, je n'y crois pas, pas possible. C'est un degré de cynisme dont, certes, certains sont capables mais là, je ne peux pas y croire. Un mot laissé ? Une lettre d'adieu ? Personne ne s'en serait vanté, même avec la pirouette du beau compliment. Je ne connais pas assez la vie de Soupault pour trancher, mais cela me paraît très improbable.

Oui, les vacances, c'est toujours bon et toujours trop court.

[desavy]

Voici le dernier paragraphe de l'article :

"Parmi ses nombreuses conquêtes féminines, Hélène Gordon partit en lui laissant son adresse : "Je te quitte pour Pierre Lazareff qui me donne les moyens de réaliser Elle. Toi au fond, tu n'es qu'un poète...". Depuis Apollinaire personne ne lui avait fait plus beau compliment."

J'ai pensé en lisant cela à un mot écrit par la dame.
Vos vacances ont-elle été bonnes ?

[Jacques Layani]

Voilà le genre de propos rapporté dont je me méfie comme de la peste. Qui dit ça ? Le journaliste ? Il était donc là, caché sous la table, notant scrupuleusement ce que se disaient cet homme et cette femme en un tel moment ? Allons, ce n'est pas sérieux. Comment un tel mot a-t-il pu nous parvenir ? Cela voudrait-il dire que Soupault l'a raconté ? Peu probable qu'il se soit vanté de ça... Hélène Gordon-Lazareff l'aurait répété ensuite ? Bah, elle était intelligente, je ne peux croire qu'elle l'aurait fait. Il y a toutes les chances pour que ce propos soit faux.