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Propos insignifiants
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27 juin 2007

Jacques Brenner et Jean-Edern Hallier

C’est tribal, mais feutré. Pas de lancers de flèches qui déchirent la savane, et les parures rituelles sont simplement des visages un peu mornes, un peu anciens. Ca s’appelle Brenner, Jacques, distingué critique et éditeur d’après-guerre, romancier à ses heures, dont Claude Durand, chez Pauvert, publie le second tome du Journal (1950-1959). On se croirait au Musée des Arts premiers.

Il y a des vivants et des morts. Des morts surtout. Tiens, ce masque bantou. Mais non, c’est Jean-Edern : « Vendredi 1er octobre 1954. Le jeune Hallier qui m’interviouve pour Arts me dit : « J’ai beaucoup aimé votre livre, mais il n’aura pas de lecteurs, vous ne croyez pas ? » Il a l’œil gauche malade, plus lent à se mouvoir que le droit, et plus brillant. Sentiment de gêne, bien que le garçon soit sympathique. » Voyez, ces gens qu’on a toujours connus vieux. Ces Jean-Edern. Grâce à Brenner, voici qu’ils sont jeunes à nouveau. Qu’ils débutent, qu’ils gaffent, qu’ils commencent à peine à mordre.

Didier Jacob, à propos du tome 2 du Journal de Jacques Brenner.

http://didier-jacob.blogs.nouvelobs.com/

Commentaires
C
C'est vrai que Jean-Edern nous manque. Merci de le rappeller à notre (bon) souvenir.
Propos insignifiants
  • Promenade buissonnière parmi les livres et les écrivains, avec parfois quelques détours. Pas d'exhaustivité, pas d'ordre, pas de régularité, une sorte de collage aussi. Les mots ne sont les miens, je les collectionne.
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