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Propos insignifiants
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30 janvier 2008

Le devoir d'amitié ne l'aveugle pas

Le devoir d'amitié ne l'aveugle pas
Mais ce dont Garcin veut se souvenir se tient plus loin que ces parades officielles. Son Régis ressuscite alors sous les traits d'un « sybarite jardinier », d'un « oblat inquiet déguisé en fier-à-bras », d'un adorable « gaffeur », parfois blessant, mythomane...
29 janvier 2008

L'ampleur du séisme

Que deviennent-ils, après que les projecteurs se sont éteints sur une gloire de quelques mois ?. Il y a ceux qui n'ont plus rien publié, tel Jean-Jacques Schuhl, le grand silencieux : aucun roman ni essai depuis son prix de l'année 2000. Plus dur, ceux...
27 janvier 2008

Il lui fallait moi

Il lui fallait moi
A la fin, elle acceptera de se fiancer, mais précisément pour ne pas avoir à se marier, et dès qu'elle en aura l'occasion, s'évadera du Japon. Comment la blâmer ? L'amour marital, c'est la mort. Et puis avoir un seul époux ne lui aurait jamais suffi....
25 janvier 2008

Sa cruauté était à l'image du reste

Sa cruauté était à l'image du reste
Sagan offrit beaucoup plus qu’un texte à Annick Geille, elle lui ouvrit ses bras avec des yeux de soie. Et son lit défait. Peu de temps après, la jeune adoubée eut sa propre chambre rue d’Alésia, ainsi qu’une dépendance dans le manoir augeron de la romancière,...
14 janvier 2008

Que reste-t-il de nous quand il ne reste plus rien d'autre que nous ?

Que reste-t-il de nous quand il ne reste plus rien d'autre que nous ?
Depuis plusieurs livres, déjà, l'auteur de La Trilogie des confins déployait un univers dur et glaçant, dont la plus élémentaire humanité semblait s'être retirée, même quand des hommes le peuplaient encore. Cette fois, l'espèce humaine s'est physiquement...
10 janvier 2008

Ce jeu dérisoire et gratuit

«Le recours à la fête né d'un besoin de nier l'angoisse et le sentiment quasi biologique de la solitude rejoignent celui préconisé par Simone de Beauvoir comme “une affirmation passionnée de l'existence” et la mise en œuvre d'une plus grande “densité...
9 janvier 2008

Le regret de François Nourissier

Le regret de François Nourissier
Avez-vous un regret ? Celui de ne pas avoir pu imposer Michel Houellebecq. Je me souviens que peu après le prix (décerné à Paule Constant, NDLR), nous avions été reçus à l'Élysée. Le président Chirac avait alors fait une sortie audacieuse : «Mais Nourissier,...
7 janvier 2008

Philosophe malgré elle

Jean-Paul Sartre voulait être «Spinoza et Stendhal». Il a été «Sartre», et est entré dans le panthéon de la philosophie comme dans celui de la littérature. On devine ce que Simone de Beauvoir voulait être : une «femme indépendante», à qui la postérité...
5 janvier 2008

Fargues nous tend le miroir de nos médiocrités

L'auteur de One Man Show et de J'étais derrière toi poursuit son oeuvre, exemplaire. Aussi cruel que Dostoïevski, donc, mais moins cynique que Beigbeder, moins sordide que Houellebecq, plus courageux que Modiano. Il peint le monde contemporain avec la...
1 janvier 2008

Julien Gracq par François Nourissier

Julien Gracq un style français Grand Gracq, nous voici. Quelle chance a eu Julien Gracq de bénéficier, lui, le pur solitaire, d'une formule toute faite, théâtrale, qui m'a toujours paru encombrante pour lui. Il y eut, dans l'éternelle bataille pour mettre...
Propos insignifiants
  • Promenade buissonnière parmi les livres et les écrivains, avec parfois quelques détours. Pas d'exhaustivité, pas d'ordre, pas de régularité, une sorte de collage aussi. Les mots ne sont les miens, je les collectionne.
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