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Propos insignifiants
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3 octobre 2009

Michel Déon dans les Cahiers de l'Herne

Les vies de Michel Déon

Michel_D_on

S'il fallait une nouvelle preuve de l'importance littéraire de Michel Déon, elle nous est magistralement donnée par ce numéro des Cahiers de l'Herne consacré à l'auteur des Poneys sauvages. De l'étude savante au simple témoignage d'affection, une trentaine de textes d'écrivains ont été réunis par Laurence Tacou, maître d'œuvre de l'ouvrage. Le club des inconditionnels de Michel Déon rassemble des romanciers aussi différents que Milan Kundera, Emmanuel Carrère, Éric Neuhoff et Patrick Besson. Nous voilà en bonne compagnie. Le club compte aussi des académiciens : Félicien Marceau, Frédéric Vitoux et Jean d'Ormesson, qui note : «Il y a du Stendhal chez Déon. Il y a aussi du Bogart. Une espèce de rudesse assez tendre. Une chasse au bonheur tempérée par la fascination de la solitude.» Des critiques : Pierre Marcabru, Étienne de Montety. Quelques hommes qui ne vieillissent pas enfin, tel Olivier Frébourg, ayant sans doute retenu la leçon du maître : «Préférer l'amour et les voyages à l'ennui et au travail.» Sans oublier les chers disparus : Antoine Blondin, Paul Morand, André Fraigneau et Renaud Matignon. Toutes ces pages ont en commun d'être placées sous le signe de l'amitié. Cet ouvrage délicieux fait la part belle aux textes de Michel Déon : critiques de théâtre, études littéraires (sur Giono, Roger Nimier et Jean-Edern Hallier), chroniques sur l'Irlande et la Grèce, lieux de refuge. La dernière partie est consacrée à la correspondance de Michel Déon. On y découvre des lettres inédites de Chardonne, de Blondin, de Simon Leys et de Saul Bellow. Tout est à lire dans ce Cahier, longue promenade en Déonie.

Le Figaro, 1/10/09

Commentaires
R
Ce Cahier de L'herne est une réussite. Et le journal qui l'accompagne, en collection Carnets, vaut également le détour. Ahhh relire le début des Poneys sauvages...
Propos insignifiants
  • Promenade buissonnière parmi les livres et les écrivains, avec parfois quelques détours. Pas d'exhaustivité, pas d'ordre, pas de régularité, une sorte de collage aussi. Les mots ne sont les miens, je les collectionne.
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