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Propos insignifiants
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7 mai 2010

Facile à lire et facile à oublier

Jusque-là, rien que de très classique. Une saga bien menée, qui fait alterner l'impertinence et l'eau de rose, un certain sens de l'observation et pas mal de clichés, le quotidien et le conte de fées (entre autres, un enfant de deux ans qui lit La Bruyère : on sait, depuis L'Elégance du hérisson, que les surdoués ont la cote). Le tout à un bon rythme, toujours en prise avec le contemporain (la crise, Lehman Brothers, etc.) et surtout mâtiné de grandes considérations sur l'existence, qui sont l'une des recettes les plus sûres en matière de best-sellers : on se pose beaucoup de questions sur la vie, l'amour, la mort, le passé, les relations parents-enfants dans ce livre. Ce sont les questions de tout le monde, après tout. L'ennui, c'est que Katherine Pancol y répond comme tout le monde. Aucune singularité, pas le moindre regard inattendu, rien qui dérange, rien qui bouscule, rien qui gratte un peu.

Rien qui signale, en somme, qu'on est dans la littérature et non dans le règne du plus petit dénominateur commun : facile à lire et facile à oublier, comme un bon vieux pull qui ne gêne pas aux entournures.

Le Monde, 7 mai 2010, à propos de Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi.  

Commentaires
Propos insignifiants
  • Promenade buissonnière parmi les livres et les écrivains, avec parfois quelques détours. Pas d'exhaustivité, pas d'ordre, pas de régularité, une sorte de collage aussi. Les mots ne sont les miens, je les collectionne.
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