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Propos insignifiants
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8 novembre 2010

Chef de file d'une nouvelle génération d'au­teurs

Trois fois sélectionné, jamais élu: Michel Houellebecq a toujours été sur la liste des prétendants au prix Goncourt depuis Les Particules élémentaires en 1998. Ses relations tempétueuses avec le jury remontent à cette année-là puisqu'il raté le prix au profit de Paule Constant et de son Confidence pour confidence. En deux romans, l'écrivain s'était pourtant imposé comme chef de file d'une nouvelle génération d'au­teurs. En cette rentrée 1998, il était fréquemment cité comme un favori pour les prix, dont évidemment le plus prestigieux. Mais ses prises de position jugées hyperréactionnaires lui ont valu des inimitiés. Il vécut son éviction des listes comme un camouflet et ne cacha pas son dépit.

Il prononça alors quelques paroles malheureuses à l'encontre de la lauréate: «Son livre est médiocre, pas antipathique mais raté.» Les jurés en prirent aussi pour leur grade. Ils sont «payés», affirma-t-il. Houellebecq mauvais perdant? Quelque temps plus tard, il présentera ses excuses, mais trop tard. En 2005, parce qu'il n'avait reçu «que» l'Interallié pour La Possibilité d'une île, il semblait aussi amer : «Le système des prix est tellement opaque qu'il vaut mieux ne rien en attendre.»

Le Figaro, 27 octobre 2010.

Commentaires
Propos insignifiants
  • Promenade buissonnière parmi les livres et les écrivains, avec parfois quelques détours. Pas d'exhaustivité, pas d'ordre, pas de régularité, une sorte de collage aussi. Les mots ne sont les miens, je les collectionne.
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