28 février 2011
Dans les deux cas, je parle des pires choses qui peuvent arriver à quelqu'un
C'est vrai, la violence, dans ces deux livres, est très similaire. Dans les deux cas, je parle des pires choses qui peuvent arriver à quelqu'un. Dans Le Monde selon Garp, c'est un assassinat sexuel. Garp est tué par une femme qui déteste les hommes. C'était un roman sur l'extrême intolérance à l'égard des différences sexuelles. Alors que Dernière nuit à Twisted River repose sur mes peurs de père: l'idée d'être pourchassé avec mon seul fils représente pour moi un scénario de cauchemar. Au fond... oui, vous avez raison, Le Monde selon Garp et Dernière nuit à Twisted River parlent de mes peurs. Autour d'elles, je bâtis d'autres histoires.
John Irving, dans le Figaro, 25/2/2011.
Commentaires