Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Propos insignifiants
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 196 534
28 mars 2011

Une charge érotique à la limite du supportable

liz_taylor_la_femme_au_coeur_brulant_M50760

 

Les dix années qui vont suivre gravent dans le marbre le mythe Taylor. Qu’elle ne doit pas seulement à sa beauté. Définitivement chatte sur un toit brûlant, elle joue à l’instinct, en dégageant une charge érotique à la limite du supportable pour le code Hays, qui régit les bonnes mœurs du cinéma de l’époque. Elle a bon goût en matière de cinéma et choisit ses rôles avec soin. Pas seulement les rôles, d’ailleurs, les metteurs en scène aussi. Avec Joseph Mankiewicz, l’homme qui donna aux actrices américaines quelques-uns de leur plus beaux rôles (Bette Davis dans Eve, pour ne citer qu’elle), servis par des dialogues ciselés, elle trouve un réalisateur à la mesure de son talent. Pour lui, elle plongera dans les affres de Soudain l’été dernier, chef-d’œuvre tordu qui gravera à jamais cette image d’Elizabeth Taylor en robe très décolletée, s’arrachant les cheveux dans un long hurlement en découvrant le cadavre de son cousin, victime d’une lapidation. C’est, en effet, parce qu’il s’approchait trop des jeunes gens que le personnage souffre cette mort atroce. Le film est hanté aussi par la présence de Katharine Hepburn, campant avec succès une formidable sorcière, mère vampire et rabatteuse pour son gentil fils. Le film vaudra un Gloden Globe de meilleure actrice à Elizabeth Taylor.

Télérama, 24 mars 2011.

Commentaires
Propos insignifiants
  • Promenade buissonnière parmi les livres et les écrivains, avec parfois quelques détours. Pas d'exhaustivité, pas d'ordre, pas de régularité, une sorte de collage aussi. Les mots ne sont les miens, je les collectionne.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog