7 avril 2011
Paris est une fête, retraduit et augmenté
C'est peut-être cette impression d'être, en tant qu'écrivains, seuls à faire du trapèze sans filet, que l'on retrouve en relisant Paris est une fête. Dans ces courts textes à la fois anecdotiques et profonds - où l'on croise l'extraordinaire présence de Gertrude Stein, mais aussi Picasso, Pascin, Ezra Pound, et bien sûr Fitzgerald (dans un voyage à hurler de rire avec Hemingway) décrit comme un attachant mais aussi pénible maniaco-dépressif tendance hypocondriaque - le quotidien, cette suite de jours qui forment la vie, s'écrit sur la même mélodie douce-amère.
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