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1 octobre 2004

Lynda Lemay à l'Olympia

A l’Olympia
Lynda Lemay

Par Annie GRANDJANIN le 19/05/2004 Le Figaroscope

Contrairement à certaines de ses compatriotes, la chanteuse québécoise privilégie la plume plutôt que le coffre ! Depuis ses débuts, elle séduit un public de plus en plus large avec des « tounes » drôles et tendres sur les délices de la maternité, les maris volages, mais aussi des sujets plus graves comme l’euthanasie ou le suicide. Après l’Olympia, elle se produira successivement au Palais des Sports et au Casino de Paris. Rencontre avec une artiste avec qui le tutoiement est de rigueur.

Comment se fait-il que tes titres passent si peu en radio ?
Peut-être qu’on ne pousse pas vraiment le style de chansons que je défends. Mais ce n’est pas quelque chose qui me dérange. Je préfère cela au matraquage. C’est parfois insupportable d’entendre toujours les mêmes chansons à la radio.

Tu ne joues pas non plus le format radio ?
C’est vrai. J’ai d’ailleurs battu mes records avec De tes rêves à mes rêves, la première chanson de mon album (NDLR : Les Secrets des oiseaux) qui dure 7 minutes !

La chanson Ça sent le bébé est un contre-pied à La Marmaille ?
C’est une autre facette de la réalité. Avec La Marmaille, je parlais du bonheur d’avoir plein d’enfants. Ici j’évoque plutôt les angoisses d’une mère qui a peur de ne pas être à la hauteur, mais aussi l’odeur du bébé ! Je me souviens que, adolescente, lorsque je faisais du baby-sitting, c’est quelque chose qui m’écoeurait un peu. Je me suis beaucoup amusée à écrire ce texte mais je sais que des gens ont été choqués.

Ton « parrain » Charles Aznavour est-il toujours présent ?
Bien sûr. Lorsque je passe près de chez lui, il vient me voir en famille, avec sa caméra ! Il a été d’une générosité incroyable avec moi. C’est une belle relation de confiance, d’amitié avec un homme rare.

- Lors de ta dernière tournée, tu annonçais un congé sabbatique ?
Je n’étais pas censée revenir sur scène aussi vite mais je m’ennuyais trop du public. je travaillais sur mon opéra.

Tu peux nous en parler ?
C’est un opéra-folk qui s’appelle « Un éternel hiver ». Les maquettes sont déjà faites. On répète tout l’été et la première représentation aura lieu en France, en janvier 2005. C’est un mélange de théâtre et de chansons dramatiques, ponctuées de touches d’humour. Mais je veux garder la surprise du thème.

Tes chansons racontent la vie ?
Tout n’est pas autobiographique, heureusement ! J’écris des chansons pour me faire du bien. Et quand j’aborde des sujets graves, c’est ma manière d’anticiper, de me protéger du pire. Je n’ai aucune pudeur et on me reproche parfois de dire des trucs qui ne se disent pas. Mais je ne me censure jamais. Je ne m’interdis que le jeu de mot inutile. Je suis toujours étonnée de constater que certains se retrouvent dans mes chansons au point de se les approprier. Mais je n’ai pas la prétention de faire de la thérapie avec mes chansons.

Et la chanson Au nom des frustrées, c’est pour toutes les filles ?
Ça défoule ! Qui n’a pas rêvé de gaver Sophie Marceau ou Adjani de chips et de brownies et de constater qu’elles grossissent comme nous autres ! Ça fait du bien. Le rire, c’est une belle leçon de santé physique et morale...

A l’Olympia, du 18 au 22 mai, à 20 h 30 et le 23 mai à 17 h. Tél. : 08.92.68.33.68. Prix : de 34,50 à 52,10 €.

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  • Promenade buissonnière parmi les livres et les écrivains, avec parfois quelques détours. Pas d'exhaustivité, pas d'ordre, pas de régularité, une sorte de collage aussi. Les mots ne sont les miens, je les collectionne.
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