28 août 2005
La sagesse de Bernard
" On ne peut rien écrire de sincère sur le dernier roman de Michel Houellebecq si l'on ne fait pas d'abord l'effort de s'écarter du tapage invraissemblable, du boucan passionnel, presque névrotique, que l'auteur plus que le livre a provoqués. Et c'est loin d'être fini. Il faut oublier les réquisitoires et les panégyriques, les " Au secours, Houellebecq revient ! " et les " Génial, Michel est revenu ! ", les biographies à l'acide et les hors-séries au sucre, les portraits en beauf mégalo et provocateur ou en Messie libérateur de la littérature française. Doit-on rappeler qu'on peut être un méchant homme et écrire de très bons livres ? "
Bernard Pivot, Le Journal du Dimanche du 28 août 2005.
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