14 septembre 2005
Harcèlement littéraire
Pour parler du roman, je me sens plus seul que jamais, loin de tout ce qui se dit et se fait, ne dialoguant plus, si j'ose dire, qu'avec les héros qui m'ont aidé à être ce que je suis et que je ne cesse de relire. Je ne lis presque plus mes contemporains, par dégoût de leur langage, manque d'intérêt pour leurs thèmes.
Richard Millet, Harcèlement littéraire
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