7 octobre 2006
Je te retrouverai
Fourmillant de personnages hauts en couleur, parfois proches de la caricature (la prostituée hollandaise au grand coeur, l'enseignante émotive), Je te retrouverai ne renoue pas pour autant avec les atmosphères tragico-burlesques de la plupart des livres de John Irving. Le héros, qui n'a ici aucune prise sur sa trajectoire -"l'histoire de sa vie" étant "en cours de narration" sans qu'il ait voix au chapitre- se trouve écrasé sous une chappe de tristesse et de mélancolie jusqu'au retournement final, qui donne sens à l'ensemble de son parcours.
Tâm Van Thi, Le Magazine littéraire, octobre 2006
Commentaires