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Propos insignifiants
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19 octobre 2006

Le chef des esclaves révoltés

Monique Nemer donne de l'extraordinaire complication généalogique de cette famille recomposée une analyse compréhensive qui est l'un des aspects les plus enrichissants de son livre. Dédié à Bertrand Delanoë, ce livre l'est aussi, implicitement, à ses électeurs parisiens qui ont su, en l'élisant, dépassionner une question vitale de la liberté. Il aurait pu être dédié pareillement à un musulman ou une musulmane qui aurait la même intrépidité que Gide. L'essai articule parfaitement le souci d'"intérêt général" et de sauvegarde du particulier qui incite, au début des années 1930, Gide à placer foi et espoir dans la construction du socialisme en URSS, puis, quand il constate, sur place, le monstrueux conformisme moral, intellectuel et politique, qui écrase le peuple sous la dictature stalinienne, à dénoncer celle-ci publiquement, en 1936. Un écrivain sagace a rendu à Gide l'hommage mérité, François Mauriac, écrivant, à sa mort, en 1951 : "Il y a un Spartacus dans Gide. Il a été le chef des esclaves révoltés au centre même de l'ordre romain." Et ajoutant, optimiste, que ce Spartacus-là a triomphé. Vraiment ? Partout ?

Le Monde, 20 octobre 2006, à propos de Essai sur André Gide et l'homosexualité de Monique Nemer.

Commentaires
J
Mon Dieu, quel horrible article. Je n'ai rien lu, depuis bien longtemps, d'aussi mal écrit. L'auteur ignore jusqu'au sens du mot syntaxe. Le clou, c'est Mauriac écrivant "à sa mort, en 1951". A mourir de rire ou, plus exactement, à donner envie de gifler à tour de bras ce genre de journaliste. Non, je ne relèverai pas les erreurs de syntaxe, cela ferait un commentaire au moins aussi long que la note. Voilà ce que publie Le Monde, désormais. Quelle catastrophe. Mon cher De Savy, puisque vous avez entrepris d'écrire un roman, vous tenez là l'exemple même de ce qu'il ne faut pas faire. Inspirez-vous bien de cet article pour fuir à jamais tout ce qu'il contient.
Propos insignifiants
  • Promenade buissonnière parmi les livres et les écrivains, avec parfois quelques détours. Pas d'exhaustivité, pas d'ordre, pas de régularité, une sorte de collage aussi. Les mots ne sont les miens, je les collectionne.
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