8 janvier 2007
Je préférais être mauvais écrivain que pas écrivain du tout
Vous avez publié vingt-deux livres, vous êtes critique au New Yorker. Comment écrit-on autant ?
En ne faisant presque rien d'autre. Je n'ai jamais souhaité enseigner, refaire la vie de mon père. Je préférais être mauvais écrivain que pas écrivain du tout. Et j'ai toujours considéré le travail d'écriture comme une profession. Je suis écrivain comme d'autres sont dentistes ou courtiers en Bourse. J'ai mes horaires, comme tous le monde : de 9 heures du matin à 13 h 30. Ainsi, même si on est plutôt lent, on finit par accumuler beaucoup de pages !
John Updike, le Monde, 5 janvier 2007.
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